Surajouter aux théorèmes et à l’abstraction, des solutions imaginaires éloignées des généralités scientiques et artistiques.
Délivrer des entités, du vocabulaire, de la gestuelle aux formes.
Découvrir de véritables ‘exceptions, refuser ce qui est sérieux, engendrer des analogies:
Electriser les équations, en injecter du non sens pour en tirer de nouvelles solutions.
Comme une machine, la géométrie célibataire refuse et asocialise le système de la vie.
Elle marche seule, avec sa propre logique, sans se soucier de finalité. Cette discipline est à la fois profondément consciensieuse et totalement dérisoire.
XY: Inscrits dans un repère abscisse/ordonnée (X/Y), dfférents plans se juxtaposent.
Point de départ dans le repère: le néon spiralé de couleur verte.
En plus d’être esthétique, la spirale se développe à partir du point d’origine (le centre X/Y), elle initie une progression cyclique par l’évocation de son simple principe de rotation.
Il s’agit tout simplement de symboliser une création qui va se renouveler sans cesse.
Une seconde lecture nous fait découvrir les différents points de l’ensemble du plan.
Certains sont des perpendiculaires aux axes -X,X,-Y,Y, d’autres sont dé- signés comme points de constitution infinie de l’abscisse X, certains se retrouveront sur l’axe de la spirale.
Le spectateur sera ensuite invité à observer une courbe orange qui s’agite. Elle est inscrite dans le segment -X/X, visiblement entre les deux points en rouge.
Avec son point de départ en -X, cette courbe rejoint de gauche à droite tout les points créés dans le plan.
Dans chaque liaison à son point, un moteur 24v effectue une rotation de 360° ou de – 360° dans le but de créer un mouvement, une gestuelle à la courbe. Ils assurent par leurs allumages singuliers et aléatoires, une entité, un désordre de la courbe. Ses mouvements sont désordonnés, contrastés par la rigueur des plans et axes X/Y.
La courbe est azimutée, elle cherche à s’intégrer dans le plan, chacun de ses mouvements donnant une potentielle solution immédiatement reprise par une autre proposition.
Le cliquetis des moteurs entendus lors des connexions électriques, évoquent le bruit émanant de nos clavier ou d’une machine à écrire. Comme si nous entendions l’écriture d’une solution avec et sans évolution.